Jean ne s’appelle pas "Jean" mais je ne veux pas citer son nom sans autorisation.
Je suis avec Jean, un suisse qui vit à Genève. Il bosse pour une organisation à but non lucratif. Il est là pour faire une action à Delhi sur les "protests" en cours. Au sujet de la fille qui s’est faite violer par 6 adolescents dans un bus, et qui en est morte par la suite. Je l’accompagne sur la place où ont lieu les manifestations.
Partir un an en voyage autour du monde ça se prépare ! C’est ce que tout le monde dit, il semblerait que ce ne soit pas ce que j’ai fait. Bref récap’.
Il est 4h. On est en août. Je suis assis à la table de la cuisine en silence. La lumière est trop forte. Dans quelques minutes on prend la route des vacances.
Quelqu’un passe devant moi. J’ai à peine eu le temps de m’en apercevoir, il n’y a plus personne. On me demande si je veux manger quelque chose. La question était rapide, anormalement rapide. Le temps de comprendre me semble une éternité.
Gzzz gzzz gzzz Pluie Un endroit calme où manger A Little India, il y a des disquaires… à l’indienne Pouyou, pouyou ! Pouyou !! POUYOU !!! La danse du Dragon
Alors voilà, je me considère presque comme arrivé. Plutôt qu’un long discours voici une liste non exhaustive de ce que j’ai fais pour arriver à Penang, Malaisie.
Au cours de ces derniers jours j’ai :
pris le RER B d’un bout à l’autre, fais la queue à la machine de cellophane de Air France (non monsieur vous n'êtes pas passager Air France), fais la queue à la machine de cellophane d’Emirates (là c’est bon), demandé des Ringgit Malais à 4 money changer - fail, fais la queue dans la ligne business d’Emirates, oublié de sortir de mon sac à dos, le déo et le dentifrice (OUVERTURE : présence de liquide suspect !